Londres

Partie 1: Londres, un mille feuille chronologique

Partie 2: 3 quartiers de Londres

a. La City et le centre de Londres

- un extrait vidéo

- un texte

- Une photographie ( la bourse de Londres)

b. Brick Lane et les quartiers de l'east end

- Un extrait vidéo

- Un texte

Le Cereal Killer Café, un commerce... controversé.

 

Le Cereal Killer Cafe est un bar à concept dans la lignée des bars à chats, à soupes, ou à oxygène. Dans un décor nostalgique – posters vintage, jouets, télés qui diffusent des dessins-animés des années 80 – ils proposent aux amateurs de choisir leurs céréales préférées parmi 120 références, ajouter du bon lait et retomber gentiment en enfance. Rien de bien méchant a priori. Mais depuis l’ouverture, le lait bout – et agite toute l’Angleterre.

Dans ce paradis des céréales, le bol coûte entre £2,5 et £5,4. Il faut débourser £3,7 soit 5€ pour une portion moyenne de Chocapic, sans lait spécial (coco, soja), ni garniture (fruits, marshmallows). Malgré une fourchette de prix qui peut sembler excessive, leur petite entreprise a la cote. “Je comprends que les gens qui ont à peine de quoi se payer un repas normal trouvent que c’est du foutage de gueule”, glisse une commerçante de Brick Lane, la rue où trône le principal intéressé. L’est de Londres, encore populaire il y a une dizaine d’années, est en pleine transformation, si bien que les nouveaux commerces branchés côtoient des foyers très modestes.

49% des enfants du quartier vivent sous le seuil de pauvreté, assure un des manifestants, Will Harvey, qui s’est exprimé sur le site du Guardian. Les parents en sont réduits à compter sur les banques alimentaires pour nourrir leurs enfants alors que les nouveaux résidents de Shoreditch réussissent en vendant des bols de céréales.”

 

Le même schéma se répète dans les différents quartiers de l’est de Londres. Irene vit à Hackney depuis quatre ans et elle a vu son loyer passer de £450 (600€) à £650 (870€) par mois pour une chambre d’une dizaine de mètres carrés en colocation.

Le problème, c’est que le quartier a la réputation d’être cool. Des étudiants, des jeunes s’y installent pour quelques années et ils sont prêts à mettre le prix. Donc les gens sont virés par leur propriétaire qui vend la maison ou augmente le loyer”, explique-t-elle.

Irène a vu fleurir autour de chez elle des petits cafés, un bar à sushis, mais aussi des boutiques de luxe comme Burberry et Aquascutum. Les chantiers font également partie du paysage de ces quartiers en mutation. À deux minutes à pied du Cereal Cafe Killer, Galliard Homes construit un immeuble de 37 étages avec des appartements de luxe pour la modique somme de £400 (€540)… “Par semaine !” selon une commerçante.

 

D'après Hélaine LeFrançois, le 4 décembre 2015, www.lesinrocks.fr.

- Une Photographie

c. Le quartier de Tottenham et de Walthamstow

- Un extrait vidéo

(il est un peu long, et il n'est pas la peine de tout regarder: vous pouvez vous contenter de la première minute, et entre 8m30 et 9mn30 par exemple)

- Un texte

 

Des rangées de petites maisons mitoyennes aux jardins proprets, là où on pouvait s'attendre à un alignement sans fin de logements sociaux. Walthamstow, un quartier de 100 000 habitants au nord-est de Londres, à une quinzaine de kilomètres de la City, apparaît comme un havre de paix où antillais, africains, européens de l'Est et anglais de souche vivent en harmonie. L'un des nombreux quartiers de la capitale à la croisée des chemins entre jeunes professionnels et populations pauvres. (...) Un "village" branché côtoie une zone pas encore totalement gentrifiée d'HLM délabrés, de taudis collés les uns aux autres.

Marc Roche, www.lepoint.fr, 05/04/2018

- Une photographie

Partie 2: Londres, une métropole connectée à la mondialisation